SOPA, PIPA, ACTA : mesures massivement contestées.

Les gouvernements d’aujourd’hui sont confrontés à un singulier problème, celui de la protection des droits d’auteurs. En effet, les gouvernements se doivent de protéger les propriétés intellectuelles de leurs citoyens, mais face à cette répression des sites de piratages et de partage, s’opposent des masses d’individus conséquentes qui se battent pour leur liberté d’expression.
Ce problème n’est pas si nouveau, les gouvernements tentent depuis maintenant presque 10 ans de combattre le partage gratuit de films, musique ou autres. L’équivalent américain d’Hadopi se divise en 3 parties, d’abord avec 2 actes ne concernant que les Etats-Unis qui sont les actes PIPA (Protect IP Act) et SOPA (Stop Online Piracy Act), et enfin l’ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement) qui est un accord à portée internationale.
L’ACTA est un traité international qui vise à renforcer les droits de la propriété intellectuelle (il ne concerne pas seulement les piratages de films et de musique sur Internet, mais toutes les sortes de contrefaçons) signé par une trentaine de pays dans le monde (ce traité a été négocié entre 2006 et 2010), notamment les Etats-Unis, le Canada, le Japon et ils ont étés rejoint dans le cours de l’année 2012 par 22 pays de l’Union Européenne comme la France, l’Italie, le Royaume-Uni mais pas l’Allemagne. Cet acte est indépendant des institutions pré-existantes et a été ratifié pour permettre de revaloriser les systèmes de répression qui, parfois, n’existait pas ou ne permettait pas une réponse correcte aux contrefaçons.
Les deux autres actes sont plus d’actualités aujourd’hui, et ont joué un rôle dans la campagne présidentielle américaine de cette année. Même si les deux candidats ont été à peu près sur la même longueur d’onde à ce sujet, c’était un sujet très polémique à cette période.

Les deux autres actes que sont PIPA et SOPA peuvent être qualifiés de frères, presque jumeaux. Ces deux actes ont pour but de chasser les sites de partages comme PirateBay ou Wikileaks, qui sont notamment des sites hébergés ailleurs qu’aux Etats-Unis. Cependant il existe tout de même une différence entre ces deux actes, l’un étant bien plus contesté par le peuple que l’autre. En effet, cet acte est bien plus intrusif dans la vie privée des gens et est une plus grande menace pour la liberté d’expression. Tout comme PIPA, il permet la demande de sanctions judiciaires à des sites webs situés hors des Etats-Unis, mais en plus de cela il demande à des moteurs de recherche comme google de supprimer les références de ces sites de leurs listes de recherche. Là est la fondamentale différence, et là est le problème soulevé par les contestataires qui jugent cette disposition bien trop intrusive. SOPA a été mis en suspens, et alors que les contestataires s’étaient fondamentalement concentrés sur cet acte, le second a bien plus de chances d’être voté. Cependant Obama a annoncé que s’il était amené à « user de son véto présidentiel contre une loi qui menacerait la liberté d’expression », il le ferait. SOPA et SOPA ont aussi été vivement contestés du fait qu’il était question de bloquer les DNS des sites ciblés, ce qui a été jugé de dangereux pour le système internet en lui même par des scientifiques. Les politiques ont donc fini par retiré cette mesure dans les textes. Ils pensent qu’en faisant cela, une grande partie de l’opposition disparaîtrait.
Les grands groupes de contestataires comme Wikipédia, qui est même allé jusqu’à fermer pour manifester son opposition, en affichant sur leur page cette phrase « imaginez un monde sans gratuité de la connaissance« , Google pour sa part a censuré son nom sur le moteur de recherche mais aussi Mozilla Firefox.Image

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